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DOCUMENTS

 Noyen-sur-Seine
       
    L’étymologie, communément relayée, voudrait, à tort, que Noyen(-sur_Seine) soit issu, comme tous les Noyon (Nouvion, Nyons, Nogent), de " noviomagus" : nouveau marché [ soit = gaul. adj. novio- « nouveau » +ó-magos « champ de foire - marché » -ovio- devenant -oyo- ]. L’évolution phonétique, soutenue par la graphie, atteste une autre filiation : « Novionum, XIe s., Nojon, 1134, de Noien, 1152, Neun, v. 1201, Noains, Noan, v. 1222   : = idem.*
* Toponymie générale de la France : Tome 1, Formations préceltiques, celtiques, romanes : étymologie de 35000 noms de lieux. Droz 1990. Ernest Nègre
 
  Le premier seigneur mentionné est Guillaume de Noyen en 1400.
  Puis vint François de Kernevenoy (1520-1571), sieur de Kernevenoy (alias Karnevenay, Carnavalet) et de Noïon (Noyen-sur-Seine), chevalier de l'ordre du Roi (Ordre de Saint-Michel), gouverneur et superintendant des personnes et maison de Monseigneur le duc d'Anjou (futur Henri III roi de France). Prévôt de Plouec en 1567, il fut en relation avec l'imprimeur Galliot du Pré, issu de la famille nantaise des Larcher et très lié au milieu humaniste, entre autres avec Montaigne et Ronsard.
Marié en premières nocesà Anne Hurault, puis, en 1566, en secondes noces, à Françoise de La Baulme (+ 1608), comtesse de Montreuil (Montrevel), dame d'honneur des reines Louise de Lorraine et Catherine de Médicis.

  1544. Création de deux foires l'an et d'un marché chaque semaine à Noyen-sur-Seine, bailliage de Montargis, en faveur d'Emerydes Catalogue des actes de François Ier. Tome 5 -Impr. nationale (Paris)-1887-1908
 
  le 21 avril 1695, enfants de Jean-Pierre, chevalier, seigneur de Noyen-sur-Seine, et de Reine-Elisabeth Hénin (S. A. des A.).  Notes prises aux archives de l'état-civil de Paris, avenue Victoria, 4, brûlées le 24 mai 1871, par le Cte de Chastellux -J.-B. Dumoulin (Paris)-1875

Par contrat du 6 septembre 1700, avec demoiselle Reine-Marie de Montchal, fille à feu Jean-Pierre de Moritchal, seigneur de Noyen-sur-Seine et de Grisy, conseiller du Roi en sa cour de parlement et à dame Reine-Elisabeth Hénin, sa veuve. (Sellier, notaire à Paris). 
Preuves de la noblesse d'Auvergne. 2 / par le Dr de Ribier -H. Champion (Paris)-1907-1933
 
 Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne...
 Par E H Félix Pascal  p.312                                 11. NOYEN-SUR-SEINE.

  "Le nom de ce village vient-il de nucetum qui signifierait un endroit planté de noyers, ou de noa ou noda, qui désigne un lieu aquatique? L'une et l'autre de ces étvmologies peuvent être admises.
  Le village dont il s'agit s'élève sur la rive gauche de la Seine qui décrit sur ce point une anse considérable dont les deux extrémités réunies forment une presqu'île de quelque étendue. L'église était un prieuré-cure sous l'invocation de saint Blaise et de la sainte Vierge. Elle est placée à l'orient du village ; plus loin se trouve le château, d'une élégante structure, avec son parc qui s'étend à l'est et que borde le fleuve. La famille Tudillet a possédé la seigneurie de celte commune ; en 1552, Jean Tudillet, onzième du nom, était seigneur de Noyen.
Le hameau des Pieds-Cornus est à l'ouest sur la même rive de la Seine ; et au sud, près de la route de Mézières à Orléans, celui des Perches ; de l'autre côté du fleuve que l’on passe sur un bac, au nord-ouest, Port-Montain, et à l'ouest VésouL Sur cette partie du territoire on trouve encore un petit bois dit le bois des Bas-Buis, Les autres productions sont des grains et des pâturages. Ce village est à deux lieues nord-est de Bray-sur-Seine, à trois lieues de Provins, et àtreize lieues à l’est de Melun. Sa population est de près de 500 habitans." 

Port Montain et le Vezoult étaient des ports céréaliers au 15ème.  

biblio complément. :  
Itinerarium Antonini Augusti et Hierosolymitanum , ed. Parthey et Pinder, Berol. 1848
 
La barque carolingienne de Noyen-sur-Seine
Découverte par hasard en 1992, au cours de travaux d’aménagement de la Seine, cette barque carolingienne exceptionnelle mesure 11,80 mètres de long. Elle gisait à 4 mètres de profondeur, protégée par des dépôts alluviaux anciens.
Le musée départemental de Préhistoire d’Île-de-France , œuvre de l’architecte Roland Simounet, se trouve à Nemours, au cœur d’une forêt pittoresque qui abrite plusieurs sites préhistoriques. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire et de la Protohistoire de l’ensemble de l’Île-de-France, des premiers vestiges attestant de la présence de l’Homme (vers – 600 000 ans) à la fin de la période gauloise.
 
Statuette féminine en terre cuite - salle 6
Cette statuette en terre cuite, qui représente une figurine féminine, a été découverte en trois fragments épars sur le site néolithique de Noyen-sur-Seine.
 
MUSEE DE PREHISTOIRE - Seine-et-Marne
Découverte de deux pirogues monoxyles mésolithiques entre ...   
L'enceinte néolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne)   
Noyen-sur-Seine : l’enceinte dans un méandre barré  
Les sépultures néolithiques de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne)
 
Statuette féminine en terre cuite - salle 6
Cette statuette en terre cuite, qui représente une figurine féminine, a été découverte en trois fragments épars sur le site néolithique de Noyen-sur-Seine.
 
Noyens-sur-Seine, site stratifié en milieu fluviatile : une étude multidisciplinaire intégrée 
 
La Grande Crue de la Seine de janvier 1910 Noyen-sur-Seine inondé
 
Saint Nicolas, statuette XVII : Eglise Saint-Blaise-et-Sainte-Vierge, Rue de l'église, Noyen-sur-Seine
patron des mariniers, il protège leur labeur tout au long de la Seine. À Noyen-sur-Seine, leur activité est attestée 6 000 ans avant Jésus-Christ par la découverte d'une pirogue mésolithique des derniers pêcheurs-cueilleurs. À l'époque gallo-romaine, un vicus et son marché s'installent entre les boucles du fleuve. Au temps des foires de Champagne, Noyen-sur-Seine est la halte idéale entre Provins et Troyes ou Bar-sur-Aube. Le Port-Montain, où les bateaux chargés sont pris en relais par les tombereaux qui peuvent gravir le plateau de Brie par la vallée de Gouaix, est alors créé. Chemins de halage, entrepôts, hostelleries puis relais de poste se font l'écho d'une circulation fluviale longtemps active, tant pour les voyageurs et leur coche d'eau que pour les marchandises. Un bac et un gué permettent de se rendre d'une rive à l'autre.
 

   
 Château de Noyen (propriété privée, ne se visite pas)
Château construit au XVIIIe siècle, précédé d'une cour d'honneur encadrée par des bâtiments de communs édifiés entre 1553 et 1556 pour François de Carnavalet, grand écuyer d’ Henri II, pour y établir un haras royal.
 Eléments protégés MH : l'ensemble du château avec les douves, le sol de la cour d'honneur & des parterres.
Le parc entourant le château entre les douves et la Seine et des parcelles se trouvant au nord-ouest de la Vieille Seine ; la grande allée reliant le château à la RN 51, y compris le vieux pont de pierre sur lequel passe cette allée.
 Le pavillon.de chasse en totalité et les communs du château, en totalité.

   Divers :
 Registres en ligne - GeneaNet
  sieur de Toussac, lui était héritier de Pierre Picard son père, vivant marchand, demeurant à Villière prés les Noyon-sur-Seine; ayeul maternel dudit sieur de La...
 Registres en ligne - GeneaNet
 du Roy au châtelet de Paris , souls signés est comparu Estienne ; de Billard écuyer Sieur de La Chambre demeurant à Noyon-sur-Seine ; prés Provins estant à ...
 Damoiselle Simonne de Beaufort* sa femme ; demeurant à Noyon-sur-Seine, ledit de Billard fils de Jacques ...
  Edme Armynot, écuyer, seigneur de Montrichard dit le Boiteux, parce que s étant trouve extrêmement jeune au siège de la Motte, en Lorraine, en 1645, et servant alors en qualité d’enseine au régiment de Francièr, il y eut la cuisse emportée d un boulet de canon ; il ne laissa pas que de servir depuis et jusqu’à l’âge le plus avancé,comme garde du corps du roi dans la compagnie écossaise. Il avait épousé demoiselle Simone de Billard de Beaufort*, fille d Elienne de Billard, écuyer, seigneur du Chêne, capitaine d’une compagnie de gens de pied, et de demoiselle Simone de Beaufort, de la maison de Launay en Champagne, et il en eut Louis-Etienne, seigneur de Montrichard, qui mourut sans postérité.
 Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies ..., Volume 8
 Par Nicolas Viton de Saint-Allais  

Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ... - Page 4 -   P. Louis Lainé - 1830  
 Elle est une branche de celle des seigneurs de Tilvault, barons du Plessis-Pasté dont était François d'Argouges, seigneur de Tilvault, premier président du parlement de Bretagne, puis conseiller d'état ordinaire, décédé le 16 août 1695. Ces deux branches descendent
d'un valet de chambre tapissier de la reine Marie de Médicis, qui fut depuis payeur de rentes et admodiateur-général des gabelles. Son fils Florent d'Argouges, sieur de Noyon-sur-Seine et d' Esgrenes, pourvu d'une charge de secrétaire du Roi en 1609, depuis trésorier- général de la reine mère Anne d Autriche, ayant fait une brillante fortune, fut le premier, dit Charles d Hozier, qui par la conformité de son nom s avisa de prendre les armes de la maison d Argouges de Rannes, en Normandie, ce que celle ci eut la faiblesse de tolérer [...]

              
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