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                                           La simplicité a ses mérites, la simplification ses limites  [rappel PLAN DU SITE] 

METIERS - EMPLOIS et CHARGES

 pour le classement, voir  Les activites d'autrefois : typologie
                   voir aussi :   Qui faisait quoi ? : les meuniers - huiliers - maréchaux ferrants...
                                    Les activités d'aujourd'hui : transports : les cars Moreau
                               et   ETAT CIVIL & GENEALOGIES FAMILIALES

Recherche de sources :
1) Les archives des corporations :
 - au niveau communal : série HH, et la série des procédures judiciaires, série FF.
 - au niveau départemental : dans la série E, la sous-série 4 E.
2) Les archives des notaires :
 - chercher tous les actes concernant : achats, constructions, agrandissements, divisions, donations, partages, successions…  
+ dans la série B, consulter des minutes de procès où des ancêtres ont été impliqués peut éclairer une part de leur activité.
3) Les bibliothèques, communales ou départementales :
 la bibliotthèque des Archives départementales donne souvent une mine de renseignements, avec des fiches très détaillées  établies par des archivistes de la première moitié du XXème siècle.
4) A chercher également une thèse d’histoire sur les métiers et les activités d’autrefois dans la région qui vous concerne.

Métiers & charges : définitions
aconier : entrepreneur dont le métier consiste à préparer matériellement et juridiquement les opérations de réception, de déplacement et d’entreposage de marchandises transportées par voie maritime et est donc l'employeur des débardeurs.
agriculteur : du latin agricultor qui signifie laboureur (à bras = sans machine ni charrue ni boeuf)
Apprêteur de peaux ou chamoiseur
aubergiste-cabaretier
Avocat
badestamier
banquier -  employé de banque
berger ou pâtre : il fait paître les troupeaux et les garde (lat. vulg. vervecarius, dér. de vervex «brebis»  birbicarius    cf CGBrie : Les Bergers en S & M
blanchisseuse
blatier ( ou blâtier) : commerçant en blé, ou en grains (adaptation d'un lat.médiév. *bladatarius formé d'apr. bladataria « entrepôt à grains »   blaierie (*bladaria) « terre à blé » blaier « gardien de terres semées en blé » [ TLF]
" Marchand qui achete le blé sur les greniers de campagne, pour le revendre dans les marchés des villes. Ce mot vient du vieux terme latin bladus, fruit ou semence. Il y avoit une communauté de blatiers à Paris du tems de S.Louis, & ce prince leur donna des statuts. Il y a plus de trois siecles que ceux de cette ancienne communauté sont réduits à vendre à petite mesure, & ont été nommés regrattiers ou grainiers ; ceux qui font ce grand commerce se nomment marchands de grains. Le nom de blatiers n'est donc resté qu'à une cinquantaine de petits marchands forains qui vont avec des chevaux ou des ânes chercher le blé dans les campagnes, & qui l'amenent à somme dans les marchés des grandes villes. Ce commerce a son avantage & son inconvénient pour le public. Les blatiers facilitent la vente des grains à ceux qui n'en ont qu'une petite quantité ; mais aussi ce grain qu'ils achetent, & sur lequel ils gagnent, revient plus cher entre les mains de celui qui doit le consommer. Il est de la bonne police d'avoir l'oeil sur ces petits commerçans, & de les empêcher de mêler les grains, de les falsifier & de les faire renfler ; ce qu'ils appellent blatrer." Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
bonne  

bonnetier
bordier (ou bordager - bordelier- bordais) : laboureur à bras qui exploite, en payant une rente annuelle au propriétaire, une borderie [propriété plus petite (<10 ha) que la métairie et dont le bâtiment principal ne comportait qu'une ou deux pièces]
bossier
boulanger [voir talemelier}
boucher

bourrelier
Bronzier ou fabricant de bronze (ou bronzeur)
cabaretier
Cannier
Cantonnier
Cardeur de matelas
carreleur
censier : en Picardie, Bourgogne et Flandre, métayer ou fermier qui paye annuellement une redevance en argent (le cens) au propriétaire de la terre.
chamoiseur (ou chamoisier) : apprêteur de peaux .
champartier : en Picardie, Bourgogne et Flandre, personne détenant une terre dont il donne une partie de la récolte (champart) en tant que redevance au propriétaire de la terre.
chapelier
charcutier
charpentier
charron
chaulier ou chauleur,  chaufourier, chaufournier : ouvrier qui actionnait ou exploitait un four à chaux ou chaufour (ouvrage maçonné, soit vertical fixe, ouvert par le haut, soit horizontal et rotatif, qui, par cuisson à haute température, convertissait industriellement le calcaire en chaux).
chemisier
chiffonnier
Ciseleur en bronze, en cuivre, en argent
clerc : du latin ecclésiastique clericus, tiré lui-même du grec klerikos « (homme) d’église », de kleros, « part d'héritage ».
 Suivant les directives du notaire, de l'avoué, ou de l'huissier dont il est le collaborateur, il constitue les dossiers, rédige les actes, effectue les formalités après signature des actes.

closier : petit métayer
Cloutier : il existait les cloutiers et les cloutiers d'épingle : les premiers étaient membres de la communauté des cloutiers - lormiers -étameurs - ferroniers ; les seconds étaient membres de la communauté des épingliers - aiguilletiers.
Coffretier
coiffeur
Compagnon en assemblage
Coquetier (cosson, à l'Est) revendait
en ville, sur les marchés, ou à domicile, les œufs, les lapins, les coqs, les poulets collectés dans les fermes.
cordier
cordonnier
Couvreur
couturière
crocheteur : (celui ou celle qui gagne sa vie à charger, décharger et porter des fardeaux sur et avec des crochets).
cuisinier
cultivateur: dans les actes d'état-civil, le terme désignait, au 19e,  un agriculteur propriétaire qui cultivait sa terre.
débardeur :  le mot, attesté dès le XVIe siècle en français classique est probablement formé du préfixe dé et de la racine bar [désignant une « sorte de brancard à claire-voie utilisé pour le transport de fardeaux (étymologie controversée)]. Littéralement, le débardeur est l'ouvrier portuaire qui décharge à quai toutes sortes de marchandises.
débitant de boisson
décatisseur :ouvrier qui débarrasse le tissu du brillant ou du lustre que les apprêts lui ont donné.
Découpeur de bois
Découpeur en marqueterie
dentellière
dévalleur (personne chargeant et déchargeant les produits liquides)
distillateur ambulant : il transforme ses propres alcools et travaille aussi, à façon, pour les particuliers.
le "bouilleur de cru", propriétaire-récoltant, distille, lui, ses fruits pour une consommation familiale ; le "privilège"de bouillir n'est plus transmissible par héritage; depuis 2008 donc, les 10 premiers litres d'alcool pur sont taxés à 50%; après, à 100 %.
docteur
domestique
Doreur sur métaux, sur bois ou sur cuir
drapière
Ebéniste

Ebéniste ou menuisier en boîtes de pendules (ou fabricant de cadres de pendules)
écangueur : après le rouissage du lin par immersion dans l'eau, vient le teillage qui consiste à en extraire la fibre par égrenage, étirage, broyage et écancage. L'écangueur élime les derniers déchets d'écorce (appelés aussi anas).
échevin :
au Moyen Âge, c'est un magistrat chargé de la police et de la justice seigneuriale. Il est, le plus souvent, choisi et nommé par les grands feudataires ou élu par les bourgeois; il est parfois aussi appelé consul, jurat ou capitoul.
  À l'époque moderne une partie même de leurs fonctions judiciaires passe entre les mains des baillis, et, dans beaucoup d'endroits, les échevins ne furent plus que des officiers municipaux, conseillers du maire.
  Les échevins de Paris étaient les assesseurs du prévôt des marchands et siégeaient avec lui à l'hôtel de ville.
  La Révolution de 1789 abolit les échevins et conféra leurs attributions aux maires et aux conseils municipaux. [Wikipedia]

Effileur de bois
employé de maison
Enjoliveur
Enjoliveur de miroir
épicier
Epicier pour fourniture de bois exotiques et de bois des îles, etc
Fabricant de cadres et moulures
Fabricant de cartels
Fabricant de chaises ou chaisier ou fauteuils, etc
Fabricant de crin
Fabricant de meubles
Fabricant en ressorts de pendules
Facteur de billard ou billardier
Facteur ou fabricant de pianos, d’orgues, de clavecins,
etc
Faiseur de bois de lit
Faiseur de paravents
femme de chambre
fendeur : ouvrier qui "fendait" du bois ou des ardoises comme un tailleur de pierres et ne les "coupait" pas :
- le fendeur d'échalas taillait des piquets en bois destinés à soutenir les vignes - le fendeur de lattes, ou lattier, débitait dans le sens du fil du bois, des lattes destinées à supporter les couverture de toitures en ardoises ou en tuiles.
- le "fendeur de merrains" ou "mairandier" débitait le merrain (bois de chêne ou de châtaignier débité en planches) utilisé dans la tonnellerie pour faire des douelles : pièces de bois longitudinales qui, assemblées, forment le corps d'un tonneau.
fermier : Il tient à ferme (par louage) une propriété agricole.
Filassier
filateur : ouvrier qui carde et file le coton.
Fixeur
Fleuriste en marqueterie
Fondeur en cuivre, en bronze, en fer, en or ou fondeur acheveur
forgeron
foulon, foulonnier ou moulinnier :
1.artisan qui prépare les étoffes de laine en les faisant fouler au moulin dit moulin à foulon.
2.Ouvrier qui foule le drap dans la glaise mélangée à de l'eau chaude.(la terre à foulon est une variété d'argile qui sert à dégraisser les draps).
3. Chez les bonnetiers, ouvrier chargé de fouler et d'apprêter les bas et les bonnets.
4. Les foulons reniqueurs foulaient avec les pieds des étoffes fines pour obtenir le dégorgement de l'empois, de la colle et parfois de la teinture. 

Frangier
Gainier en feutre, en cuir
Galonnier
garçon épicier
Garde-champêtre
garde-moulin : valet de meunier  [synonyme : chasse-mulet plus localisé)]
Garde-meuble de la Couronne, de l’Empire…

Garnisseur en cuivre
Garnisseur en nécessaire
Graveur sur bois
greffier
grossiste
Guillocheur
Hongroyeur
Horloger
houppier : peigneur de laine ; fabricant qui prépare, façonne, utilise ou vend les toisons de laine appelées houppes (toisons de laine lavée et préparée pour être filée).
instituteur 
laboureur :
- à bras ou à mains : dispose du seul travail de ses bras.
- à boeufs : propriétaire de ses boeufs, sinon de sa terre.
- à charrue ou à demi-charrue : partage avec un autre la propriété de son attelage.
  Le laboureur disposait d'un statut social qui dépendait effectivement de la détention d'un labour.
  Mais, ensuite,  le mot caractérisa un paysan aisé, eu égard à ceux qui l'entouraient et donc recouvrait des réalités très différentes quant aux niveaux de vie des uns et des autres selon les régions.

Lamineur
Laqueur
Layetier
Lissier
Lieutenant :"tenant lieu de"; soit, aujourd'hui, régisseur (du v. gérer) ou intendant.
Luthier

Maçon
maires et mairies - d'avant la Révolution à nos jours :
 Le mot vient du latin «maior» («major» en anglais) ; les maires administraient les villages pour le compte des seigneurs.
Les premières mairies apparaissent au XI siècle. Les maires étaient dénommés : conseillers, échevins ou pairs.
 Louis XIV décida en 1692 par ordonnance royale d’imposer un représentant et de vendre cette fonction pour remplir les caisses de l’état. L’administration des communes restera ainsi jusqu'à la révolution Française.
 La Première République organisera l’élection des maires au suffrage direct, en fixant la condition que les maires payent un impôt correspondant à 10 jours de travail.Le droit de participer à  son élection imposait de payer au moins 3 jours de travail.
 Après la révolution, en 1799, une nouvelle constitution impose que les maires ne pourront plus être élus par le peuple. Ils seront imposés par le préfet du département qui représente l’état. Ce pouvoir, anti démocratique, sera imposé pendant toute la durée des 1ère, 2ème et 3ème république.
  Ce n’est que le 4 mars 1882 que le peuple retrouve le droit de choisir son maire démocratiquement. Une nouvelle loi, toujours en vigueur, apparaît pour statuer sur l'élection des maires au suffrage universel. Paris restera une exception et ne pourra élire son maire qu’à partir de 1977.
 Entre 1940 et 1944 les maires et le peuple sont à nouveau privés de ce droit démocratique. L’état et les préfets reprennent à nouveau le contrôle des communes. Le maréchal Pétain, qui n'a pas le statut de président de la république, dirige la France, collabore avec les nazis et instaure le régime de Vichy. [...]
Après la guerre, la loi du 4 mars 1882 sur l’organisation municipale est de nouveau instaurée et la démocratie reprend ses droits  Le maire et les adjoints du conseil municipal seront de nouveau élus quelle que soit l’importance de la commune.
Le maire est élu pour un mandat de six ans renouvelable. La fonction de maire ne peut être exercée que par un citoyen français. Il est secondé par un ou plusieurs maires adjoints, également élus par le conseil municipal.
  Les maires sont à la fois agents de l’état et agents de la commune en tant que collectivité territoriale. Ils exécutent les délibérations du conseil municipal mais disposent de pouvoirs propres importants, en matière d'urbanisme, et pour la gestion de la police municipale et d’agents municipaux.                          
    cf "Conseil Général" sur < Conseil-General.com >

Maquilleur en ébénisterie
Marbrier, scieur ou sculpteur en marbre, polisseur
marchand : celui qui fait profession d'acheter et de vendre à des clients.
Le marchand achète, troque ou fait fabriquer des marchandises, soit pour les vendre en boutique, soit pour les proposer dans les foires et marchés soit pour les distribuer à l'étranger. Il y a des marchands qui ne vendent qu'en gros, d'autres qui ne vendent qu'au détail, et d'autres qui font les deux. Les uns ne font commerce que d'une sorte de marchandises, les autres de plusieurs sortes; certains s'attachent au commerce de mer, d'autres à celui de terre.
La communauté des marchands de Paris réunissait six corporations : les drapiers-chaussetiers, les épiciers, les merciers, les pelletiers, les bonnetiers et les orfèvres.
En terme de jurisprudence, une marchande publique est une femme qui fait une négoce seule, séparée de son mari, au vu et au su de ce dernier.
Un marchand forain est celui qui parcourt avec ses marchandises les villes et les campagnes, les foires et les marchés.
Le marchand d'arlequins vendait les restes de repas récupérés dans les restaurants.
Le marchand d'hommes fournissait, au XIX° siècle, un remplaçant pour les hommes devant faire leur service militaire.
Le marchand d'oublies était un marchand ambulant de pâtisseries.
La marine marchande, composée de bâtiments et d'équipages employés du commerce, se distingue et de la marine d'Etat et de la marine militaire.
Le marchand au poids vendait au Moyen Age les épices au poids, en grande quantité, et non en cornet.
Par dénigrement, on nommait "marchand de soupe" des maîtres de pension que l'on supposait spéculer sur la nourriture et le confort de leurs élèves.
Pareillement, un "marchand de vers" ne composait des vers que si ceux-ci lui étaient payés.
Au sens figuré, "marchand mêlé" se disait d'une personne chez qui se trouvait du bon et du mauvais.
Dans les ventes publiques, quand le crieur annonçait une marchandise à tel prix, on répondait : "il y a marchand", pour dire qu'on la prenait au prix proposé.
"Rendre marchand", c'était donner à une marchandise les qualités nécessaires pour qu'elle se débite bien. Ainsi, on pouvait ramener des grains avariés à leur état normal et les rendre marchands par ce biais frauduleux.
Le "prix marchand" était le prix auquel les marchands se vendaient entre eux leurs marchandises.
Un "dîner de procureur" ou un "souper de marchand" étaient des expressions synonymes rappelant que les marchands et les procureurs ne pouvaient manger à leur aise, tranquillement et sans être interrompus que le soir.
"N'est pas marchand qui toujours gagne" rappelle que tout marchand est exposé à perdre. Au sens figuré, cette expression signifie que l'on doit s'attendre à des contrariétés, à des vicissitudes dans les affaires de la vie.
Au triste "marchand qui perd ne peut rire" s'opposait "la foire sera bonne, voici les marchands"; on employait cette expression quand on voyait arriver plusieurs gais lurons dans une compagnie.

Marchand de bois ou de bois des îles ou d’acajou, etc
Marchand de cadres
Marchand fripier et fripière
Marchand mercier et mercière

Marchand d’osier pour cannage
Marchand d’outils
Marchand de planches et de boiseries
Marchand tapissier en meubles
maréchal-ferrant 
marguillier [du latin matricula] : administrateyr des registres des pauvres de la paroisse), soit, de fait, aide sacristain.
Maroquinier
Marqueteur et fleuriste marqueteur
Matelassier
Mégissier
ménager : sous l’Ancien régime, au sud de la Loire, désigne un propriétaire terrien, détenteur non seulement des bâtiments et des terres, mais aussi du matériel et des animaux de labour. Au XVIIIe siècle, la moitié de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté et seuls de riches propriétaires terriens, ménagers ou laboureurs pouvaient nourrir des bêtes de traits pendant l’hiver, période inactive de l’agriculture (l'hiver 1693-94 : 2 millions de personnes sont mortes de faim).
"Ce qu'on est convenu d'appeler le peuple, dit M. Fauchet, forme, dans le département du Var, quatre classes bien distinctes : la première est celle des ménagers, composée de propriétaires vivant du produit de leurs champs, qu'ils cultivent eux-mêmes.
Leur instruction se réduit à savoir lire et écrire ; et leur bibliothèque, à quelques livres de prières et un cahier de compte. Dépositaires de la pratique de l'agriculture, des adages et des traditions qui y sont relatifs, ils exercent leur art avec ordre et intelligence. Le travail est pour eux une habitude ; des mœurs pures en sont le résultat ; l'aisance et quelquefois la richesse en sont la récompense. Attachés à l'héritage paternel, qu'ils cultivent au sein de la paix et du bonheur, ils veulent vivre et mourir sous le toit qui protégea leur naissance : hospitaliers, charitables, fils respectueux, époux fidèles, pères tendres, ils ont, en général, toutes les qualités des gens de bien ; aucune autre classe de citoyens n'en renferme un aussi grand nombre. Leurs femmes, principalement occupées de l'intérieur du ménage, ne partagent avec eux dans la campagne que les travaux les plus légers
".
 Source :  les "statistiques du département du Var" effectuées par N. Noyon en 1838.
mendiant : plus qu’une profession reconnue et même honorée, la condition de mendiant était une activité reconnue qui permettait à une personne de vivre parce que sa condition ou sa santé ne lui permettait plus de travailler, et qu’elle se trouvait seule et sans ressource.
 Une veuve très pauvre ayant des enfants, pouvait, tout en conservant son domicile, être amenée à mendier pour pouvoir survivre. Quelqu'un qui vivait déjà dans la misère pouvait très rapidement devenir mendiant suite à une maladie ou à une mauvaise récolte.
  On trouve même parfois des testaments passés par des mendiants, voire quelques contrats de mariage entre mendiants.[ ex : mariage près de Dieppe]                 Par compassion, le mendiant était respecté ; jamais chassé, il était souvent nourri et logé dans la grange pour quelques temps et payait son hospitalité en colportant les ragots glanés deci, delà.
  Les mendiants formèrent même une véritable corporation : on les voyait souvent réunis les jours de pardon. Mais ils devinrent si nombreux que l'état et les communes ont légiféré pour les faire disparaitre.

Menuisier en chaises ou en fauteuils
Menuisier en meuble, en ébène, en assemblage
métayer
: Le propriétaire du domaine apporte le toit, la terre, les instruments, le cheptel, et toutes avances pour tout ce qui croît ;  le métayer apporte ses bras. Tous deux  se partagent la récolte dans des proportions fixées par contrat.
meunier (maître) : il devait posséder un moulin, soit en propriété, soit en fermage, pouvait ouvrer de nuit et avoir autant d’apprentis qu’il le voulait (contrairement à d’autres métiers).
 recherche de sources pour les meuniers :
- au niveau communal, aux Archives : voir la série des corporations, série HH, et la série des procédures judiciaires, série FF.
- au niveau départemental, aux Archives de S & M :dans la série E, la sous-série 4 E contenant les archives des corporations.
 + dans les archives des notaires, chercher tous les actes les concernant : achats, constructions, agrandissements, divisions, donations, partages, successions…
+ d
ans la série B, consulter des minutes de procès où des ancêtres ont été impliqués peut éclairer une part de leur activité.
A explorer aussi,  les bibliothèques : soit communale,  soit départementale : celle des Archives départementales (souvent une mine de renseignements, avec des fiches très détaillées établies par des archivistes de la première moitié du XXème siècle).

Chercher également une thèse d’histoire sur les meuniers d’autrefois dans la région qui vous concerne.
Enfin, sur Internet, de nombreuses réponses sont apportées à la question« vie quotidienne des meuniers autrefois ».
Miroitier
Monteur en bronze
Mouleur en bronze, en cuivre, en plâtre
Nacrier
nortier, nourretier, norretier, nouvretier : désigne celui qui nourrit (nourricier) le bétail.
Notaire & Tabellion :
Notaire : du latin notare, noter; a donné notarius, sténographe, secrétaire.
Au XIIème siècle, "notarie", le scribe, celui qui note rapidement et transcrit fidèlement ; puis à la fin du XIIIème siècle, notere, avec son sens actuel (à  la fin du XVIème siècle l'orthographe n'est toujours pas fixée : " notère ")

Tabellion : du latin juridique " tabellio ", celui qui écrit sur des tablettes ; le treme est employé pour désigner des officiers publics qui ont reçus la charge de conserver "les minutes" et de délivrer "les grosses".Pendant longtemps le notaire en sera distinct.

  Dès l'antiquité, au nom de l'empereur, des fonctionnaires romains sont chargés d'authentifier les contrats passés entre les magistrats. Rome impose cette pratique en Gaule. Le notaire gaulois rédige des actes, principalement dans le but de recenser les terres, afin de calculer l'impôt foncier. 
  Au IV ème siècle, les invasions barbares mettent fin à cette pratique, pendant cinq siècles.
  En 803, Charlemagne réintroduit la fonction de notaire. Ce sont des scribes, les "notarii", placés sous l'autorité du chancelier. Ils proposent à la signature du roi, des projets de cartulaires et de diplômes. Ils reçoivent les déclarations des parties et rédigent les clauses du contrat.

  En 1270, Saint-Louis nomme 60 notaires et conseillers du Roy, auprès de la juridiction du prévôt du châtelet, à Paris. 
Ces derniers reçoivent le privilège de pouvoir officier dans tout le royaume, contrairement à leurs confrères de province qui ne pouvaient instrumenter hors du ressort de la justice, dont ils dépendaient.
  En 1302, Philippe IV le Bel étend la fonction de notaire, à tous les domaines placés sous l'autorité du souverain. L'augmentation du nombre de charges est croissante. Il faut compter un notaire pour presque chaque village de France, même les plus petits.
  En 1437, Charles VII instaure pour la première fois, une réglementation de la conservation des archives par les notaires. Le plus ancien acte notarié parisien date de 1471.
  Le 25 août 1539, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier réglemente à nouveau la profession. Il instaure que les actes soient rédigés en français et non plus en latin, qu'ils soient conservés sous forme d'archives et qu'ils soient répertoriés. A cette époque les actes doivent être signé par deux notaires. Postérieurement, cette obligation sera remplacée par la présence de deux témoins instrumentaires. L'article 173 de l'ordonnance de Villers-Cotterêts stipule :
" Que tous notaires et tabellions, tant de nostre chastelet de Paris, qu’autres quelconques, seront tenus faire fidèlement registres et protocoles de tous les testamens et contrats qu'ils passeront et recevront, et iceux garder diligemment, pour y avoir recours quand il sera requis et nécessaire." 

 Par édit de mai 1597, Henri IV fusionne les deux professions, créant les appellations de notaires garde-notes et tabellions héréditaires. S'ajoute parfois la fonction de garde-scel, faisant du notaire, le détenteur du sceau de l'Etat. Le notaire devient un magistrat des contrats et leurs apporte l'authenticité. (fusion confirmée et complétée par un édit de 1761).
  En 1671, un édit confirme cette réunion et la complète.
  En juillet 1682, un édit relatif à l'exercice de la profession, exige pour être reçu notaire, de professer la religion catholique, apostolique et romaine. Le postulant devait obtenir, le plus souvent du curé de sa paroisse, une attestation de bonnes vie et mœurs. Il devait avoir 25 ans, pour recevoir ses lettres de provision, sauf dans les nombreux cas, où il était fils de notaire. L'édit prévoyait également un examen, afin d'obtenir la charge.
  Un édit et une déclaration de 1696, ont donné au notaire le pouvoir d'apposer le sceau royal à ses actes, afin de leur apporter cette authenticité.
  C'est à la fin du XVII ème siècle, que le notariat prend pour emblème, un cadran solaire, le gnomon, instrument utilisé en astronomie, depuis la plus haute antiquité. Il est associé à la devise latine "Lex est quodcumque notamus", se qui veut dire "Est Loi ce que nous consignons".
  Le notaire est un officier public, titulaire d’une fonction publique qui lui est conférée à vie. Il doit tenir un registre dans lequel il consigne les legs, les noms, les conditions des contractants et le montant des taxes perçues, pour l'enregistrement de l'acte.Toutes les classes sociales font appel à "leur notaire", afin de lui confier, la rédaction d'un acte, qui sera souvent rétribuée en nature.
Les actes ainsi recueillis devaient être signé par deux notaires. Une ordonnance supprime cet usage et instaure la notion de témoins instrumentaires, imposant la présence de deux personnes pour sa rédaction.
  Chez le notaire, la pièce de travail est meublée d'un bureau, ou plus souvent d'un pupitre, d'un fauteuil et de chaises de paille. Sur le bureau, un encrier et sa plume et des liasses de papier. Il est cependant souvent un personnage itinérant, allant de foyer en foyer, pour rédiger un contrat de mariage, chez les parents de la future, un testament au chevet d'un mourant, un inventaire après décès, un acte de vente, un bail, et bien d'autres actes encore. Il circule alors à dos d'animal, emportant avec lui, son écritoire de campagne, ses plumes, son encre, sa poudre à séche, son papier.
 Sous l'ancien régime, plusieurs sortes de notaires existaient :
- les Notaires royaux, institués auprès des justices royales dans le ressort desquelles, ils étaient seuls compétents. Il s'agit de la branche de la profession, la plus répandue. Les notaires royaux parisiens du Châtelet, instituaient quant à eux, dans tout le royaume. Étant dans le monde rural, les seules personnes lettrées avec les prêtres, ils faisait souvent office de greffier ;
- les Notaires apostoliques, institués auprès des évêques et qui passaient les actes ayant attrait aux bénéfices et aux biens de l'Église. Ils disparaissent presque tous à partir de 1693, au profit des notaires royaux. Il existait également des notaires royaux apostoliques, qui réunissaient des fonctions laïques et ecclésiastiques, quant aux notaires apostoliques royaux, ils étaient nommé par le roi, mais ne jouissaient pas de fonctions laïques.
- les Notaires seigneuriaux, institués dans le seul ressort des seigneuries. Pour cela ils devaient prêter serment devant le juge du seigneur du lieux, ce dernier devant jouir des pouvoirs de haute-justice. Ils se trouvaient être des tabellions privés, souvent en concurrence avec les notaires royaux. Ils n'instrumentaient souvent que des baux relatifs à la vente ou à la mise en fermage des terres du seigneur. De ce fait leurs revenus sont faibles et ils doivent cumuler d'autres charges comme celles de fermier ou sous-fermier (en 1746, François Aufauvre dont le siège de l'étude se trouve au château de Beauvoi paroisse d'Échassières(03), est à la fois notaire et sous-fermier de la terre du marquisat de Beauvoir, placée sous l'autorité du fermier général François Durand).
 Les XVII ème et XVIII ème siècles sont riches de la création de nombreuses charges, obligeant souvent le notaire à exercer d'autres activités complémentaires et la création de charges secondaires, empiétant souvent les une sur les autres. Apparaissent ainsi, les notaires arpenteurs, les notaires des greniers à sel, ou les notaires syndics, cosignant les contrats les plus importants.
 Le 06 octobre 1791, une loi créé les notaires publics.
 La loi organique du 25 ventôse an XI (17 mars 1803), édictée par Louis Napoléon Bonaparte, fixe une nouvelle organisation du notariat. Elle établie un véritable code de la profession :
" Les notaires sont des fonctionnaires publics établis pour recevoir tous les actes et contrats auxquels les parties doivent ou veulent faire donner le caractère d'authenticité attaché aux actes de l'autorité publique, et pour en assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer les grosses et les expéditions ".
 Un quota est fixé à la profession, soit 1 notaire pour 6000 habitants, dans les grosses villes et un minima de 2 et un maxima de 5 dans les autres justices.
 L'ordonnance du 02/11/1945 crée le Conseil Supérieur du Notariat. < http://genealogie.aufauvre.pagesperso-orange.fr/index.htm>  

 Ordres religieux dans la religion catholique : en vertu de certains vœux, des fidèles baptisés s'engagent de façon particulière au service de Dieu, de l'Église et du monde.
On distingue:
les ordonnés ministres sont évêques, prêtres ou diacres
                      les baptisés laïcs participent à la catéchèse et à la liturgie.
                     les consacrés, clercs ou laïcs, vouent leur vie à Dieu, à l'Église et au monde en faisant voeu de vivre selon l'Évangile
a) les clercs qui obéissent à une règle (clergé régulier) font voeu, le plus souvent, de pauvreté, d'obéissance et de chasteté  et s'engagent à les vivre en ermites (anachorètes) ou en communautés (cénobites) rattachées à un ordre religieux (congrégations de moines et moniales, de religieux et religieuses).
b) les clercs (clergé séculier qui vit dans le siècle) : prêtres en paroisse,  diacres, évêques, cardinaux n'appartenant à aucun ordre ou institut religieux. 
c) ) les laïcs, continuent à vivre dans le monde, sans l'obligation d'une vie en communauté (séculier et laïc sont dans ce cas synonymes) et exerçent une charge officialisée par l'evêque dans une "lettre de mission".
   clerc : Fidèle  ayant reçu l'ordination de diacre ou de prêtre.
- du lat. chrét. clericus « membre du clergé » puis « lettré » en lat. médiév.& du lat. chrét. clerus « héritage, part tirée au sort» (gr. κ λ η ̃ ρ ο ς « id.») d'où cleri [ceux qui ont le Seigneur en héritage] : le peuple chrétien, peuple élu, spéc. : le clergé. 
   diacre :- avant la prêtrise, clerc qui a reçu l'ordre du diaconat à titre transitoire.
            - ordonné prêtre,
clerc qui assiste le célébrant au cours de la messe solennelle et chante l'Évangile.
   prêtre : membre du clergé ayant reçu le sacrement de l'ordre (p.oppos. aux évêques et au pape, qui ont reçu, eux, la plénitude du sacerdoce) [du lat. chrét. presbyter (du grec π ρ ε σ β υ ́ τ ε ρ ο ς «ancien du peuple» d'où «prêtre», compar. de π ρ ε ́ σ β υ ς «vieux, âgé», qui a eu les mêmes sens que le grec «vieillard», «ancien, dignitaire»]
   curé : prêtre catholique d'une paroisse, il  a «charge d'âmes» (en latin, cura animarum);  nommé par un évêque, il en est le représentant dans la paroisse; il célèbre l'eucharistie, confesse et absout les péchés, instruit et guide le peuple qui lui est confié.
   vicaire (ou prêtre habitué) : prêtre qui assiste un curé.
   chanoine :[latin canonicus : règle,  et  grec κ α ν ω ́ ν ( règle - principe) : membre du clergé attaché au service d'une église.
Au Haut Moyen Âge, le mot pouvait désigner certains membres du personnel laïc des églises ; mais, dans l'usage, ils étaient prêtres et peuvent baptiser, absoudre et offrir le saint sacrifice.

Le titre de chanoine a été conféré (souvent, au XIXe siècle), à titre de récompense, ou comme retraite ; il est donné, de nos jours,  par un évêque à un curé ou à un prêtre de son diocèse à la carrière exemplaire;
chanoine honoraire est un titre honorifique donné à certains ecclésiastiques.
De nos jours, on relève, des chanoines religieux (séculiers ou réguliers), des chanoines laïcs et des
chanoinesses (religieuses régulières
- chanoine régulier : titre initialement donné à des religieux qui vivent, généralement, selon la règle de Saint Augustin.
- chanoine séculier : clerc diocésain
dont la fonction essentielle est de réciter l'office divin ; il est membre d'un chapitre cathédral ou collégial, ou de certaines basiliques.
   prieur curé : prêtre à la fois responsable d'un couvent et d'une paroisse
   doyen : titre donné, dans l'organisation de l'Église catholique,  à un curé responsable d'un secteur pastoral.

Ornemaniste
Ourdisseur
Ouvrier découpeur
Ouvrier en cannage ou cannier
Ouvrier aux glaces
Parqueteur ou menuisier en parquets, en escaliers, en portes et fenêtres, etc
Passementier
paysan : homme vivant à la campagne et s'occupant des travaux des champs.
Peaussier
Peintre doreur
Peintre en dorure
Peintre en glaces
Peintre miniaturiste sur meubles
Percepteur : 
plâtrier
plombier
Plumassier fleuriste
Plaqueur
Polisseur de glaces
Poseur de bronze
portefaix : personne chargeant et déchargeant les produits solides ; le terme était utilisé pour désigner la corporation qui œuvrait à Marseille sur le Vieux Port, du temps de  la marine à voile; le portefaix avait aussi une spécialisation dans la connaissance de la qualité du produit manipulé ; les portefaix représentaient aussi les intérêt du négociant "Maitre Portefaix" et avaient aussi le rôle d'acheminer la marchandises dans les magasins.
praticien : celui qui entend l'ordre et la manière de procéder en justice, sorte de conseil juridique que l'on trouvait dans tous les villages. C’est un juriste. C'est le seul sens de ce terme sous l'Ancien Régime. Au XVII° un notaire peut-être qualifié de praticien, mais le terme est employé pour un vaste éventail de personnes. Plus tard il est plutôt réservé aux avoués.
Un praticien connait le droit, mais n'a pas de charge, comme un notaire, chez qui on le trouve le plus souvent ; il peut être aussi  clerc de notaire et peut figurer parmi les témoins, à l'occasion de la signature d'un accord sur un acte officiel. Il peut servi, aussi, de prête-nom : prêter de l'argent à un tiers, par exemple; ce que le notaire ne pouvait pas.Il travaille pour les particuliers, les conseille pour la conclusion d'un accord; pour vendre quelque bien pour quelqu'un, il peut en acheter une contrepartie.

prévôt : dans l'ancien droit français, le terme de prévôt s’applique à toute personne placée à la tête d’une branche du service public : c’est un officier civil et/ou judiciaire investi d'une autorité juridictionnelle, administrative ou militaire. C’est, pour tout dire, le "chef de village" désigné par le Seigneur, presque toujours un paysan.     [cf paragrphe "métiers de justice"]  et " Fontaine- Fourches Administrationterritoriale. histoire"
   Moins connu que le bailli ou le sénéchal, le prévôt, est présent dans chaque circonscription. C'est un agent du seigneur ou du Roi chargé, et d'administrer le domaine qui lui est confié, et de rendre la justice ; agent de l’administration domaniale,  il a en charge la tutelle de la circonscription où il exerce également la fonction de juge royal de 1ère instance.
Traitant au niveau local des affaires judiciaires, son métier a évolué fortement au fil des édits royaux et de la concurrence d’autres administrations. [...]
   Au XIIe siècle le rôle et le pouvoir du prévôt sont les plus étendus. À cette époque, le prévôt, praepositus, est le petit chef d’une circonscription de taille réduite, l’homme à tout faire de la royauté. Sa fonction correspond à celle d’un intendant de domaine.
Mais, au fil du temps, il est devenu difficile d’empêcher certains prévôts d’exercer leur conception du pouvoir, non pas dans l’intérêt du roi, mais pour s’enrichir au détriment des populations. Pour cette raison, à la fin du XIIème siècle, sont créés les baillis, destinés à l’origine à les surveiller. Mais la nouvelle institution ne règle pas tout.
    En effet, aux XIVème et XVème siècles se pose le problème de leur rémunération.
 Suivant l’usage du temps, les prévôtés ont d’abord été fieffées, c’est-à-dire rendues indisponibles pour le roi, puisque leurs titulaires s’en considèrent comme propriétaires. On passe donc rapidement à un autre système, celui de l’affermage.
 Le droit d’exercer les fonctions prévôtales, et surtout d’en percevoir les profits (droits de justice, droits féodaux du roi…), est vendu aux enchères; ce qui constitue, pour celui qui emporte l’enchère, une incitation à récupérer la mise en se payant sur [...] nos lointains ancêtres. Ce qui est aussi, pour la monarchie, l’assurance d’avoir sans difficulté des rentrées d’argent.
Le prévôt a mené une vie de petit juge local ; c’est lui qui connaissant les oppositions aux mariages, les unions clandestines etc.; il peut, de ce fait, être considéré comme l’ancêtre du juge de paix.
   Extrait de « Les métiers d’autrefois », de Marie-Odile Mergnac, etc, Archives et Culture.

   et cf 
Fontaine- Fourches Administrationterritoriale. histoire
Procureur fiscal : c'est l' officier qui, dans les juridictions seigneuriales de haute justice, représentait à la fois le seigneur, en défendant ses droits et ses intérêts, et les particuliers ; c’est le personnage le plus important des petits tribunaux.
 Il lui appartenait également de requérir des informations et de porter plainte sur les faits dont il était informé. Agissant par voix de réquisition auprès du bailli (détenteur de pouvoirs judiciaires et exécutifs), ses conclusions étaient déterminantes pour les prononcés des jugements. Parmi ses devoirs, figurait également la protection des orphelins pauvres. Ses actes, comme tous ceux de la seigneurie, étaient taxés
(assez lourdement) aux justiciables. Dans la commune de Fontaine- Fourches il représentait avec le prévôt, avant la révolution, l'essentiel du pouvoir administratif auquel les habitants avaient affaire.
 cf "
Fontaine- Fourches Administrationterritoriale. histoire"
Procureur du roi (ou procureur général) : officier partageant avec les avocats du roi ou les avocats généraux les fonctions du ministère public devant les tribunaux

Quincaillier en détail
Raccommodeur de meubles
racineur :ouvrier qui frotte la reliure des livres afin de les teindre.
Rampiste
Ratacheur de coton
recteur : Dès le XVIe siècle, dans chaque paroisse, on trouvait un recteur des petites écoles, lesquelles étaient hébergées, avant 1789, dans un local prêté par le seigneur : dans les provinces les plus éclairées, les maisons d'école étaient souvent de pauvres cabanes couvertes en chaume ; ailleurs, l'école n'avait même pas de local déterminé, ou bien elle se tenait dans une grange, dans un hangar, dans une cave, dans une écurie.Le premier venu, faute d'un autre gagne-pain, pouvait embrasser cette profession : en général, le candidat à ces fonctions passait un examen très sommaire devant une commission nommée par l'évêque et recevait de lui l'approbation, ou permission générale d'enseigner. Muni de cette pièce et de tous les certificats avantageux qu'il pouvait recueillir, il se présentait dans un village où une place était vacante.L’assemblée paroissiale convoquait alors le candidat, examinait ses méthodes, et se renseignait sur son compte. Un notaire rédigeait un contrat de travail de quelques années sur lequel  on consignait ses devoirs : ne pas battre les enfants, ne rien exiger des enfants pauvres, les emmener à la messe, leur laisser gagner les champs et les vignes pendant les travaux agricoles ; alors le recteur des petites écoles pouvait-il  vaquer à ses propres vignes ou à son métier à bras. Les habitants rémunéraient le recteur avec leur production de blé et de vin, en tenant compte des superficies de chacun. L'effort de la paroisse donnait des résultats : rares étaient les hommes totalement analphabètes ; et, chez les filles, beaucoup savaient signer.
La fonction n’avait aucun prestige: elle était instable et souvent réservée, dans cette société de mode agraire, à des handicapés.

regrattier: marchand qui fait commerce de vendre en seconde main, au détail, certaines denrées : sel, grains, charbon...
Encyclopédie de Diderot et d'Alembert : de l'ancienne communauté des blatiers (marchands qui achètaient le blé sur les greniers de campagne, pour le revendre dans les marchés des villes), ceux qui restent, "sont réduits à vendre à petite mesure, & ont été nommés regrattiers ou grainiers ; ceux qui font ce grand commerce se nomment marchands de grains".
Rémouleur : "artisan, le plus souvent ambulant, qui aiguise les couteaux, les ciseaux et autres objets tranchants sur une meule généralement à pédale qu'il déplace avec lui". CNRTL   Voir aussi : Cordonniers et rémouleurs de Lorraine en Seine et Marne

Rempailleur
Restaurateur de meubles
Retordeur en soie
Rhabilleur de meubles
Rotinier
Sage-femme ; accoucheuse
Satineur
Scieur de long et scieur de bois :  les scieurs de long travaillent par deux : le chévrier et le renard ou renardier. Le doleur dirigeait plusieurs équipes de scieurs.
Sculpteur en bois
Sergent :1. Serviteur.
               2. Puis, officier de justice chargé des poursuites judiciaires. Le terme fut remplacé par celui d’huissier.
   Le sergent royal portait une masse et précédait une personnalité. Il faisait également appliquer les décisions de justice.

sergeur (sergier ou sergeteur) : ouvrier qui fabrique de la serge (étoffe commune de laine qui est croisée, dérivant du sergé (étoffe caractérisée par des sillons obliques traversant toute sa largeur ; les sillons sont déterminés par le croisement des fils avec la trame : dans les sergés, la surface est plus brillante que le taffetas.(Sergerie : fabrique ou commerce de serges)  tailleur d’habits
Serrurier
tabellion : voir notaire
Tabletier

Taillandier:forgeron particulier quil fabrique et répare des outils destinés à l'agriculture comme les pelles, les bèches.../ subdivisions:taillandier en fer blanc, taillandier vriller...  
Tailleur en acier
Talemelier [ ou talmelie, tamelier, talmisier] : boulanger de gros pain. (terme remplacé à la fin du XIIe siècle, par «boulanger,  maître de la panification. [Dictionnaire universel du pain- Bouquins/Laffont]
" L’origine du terme repose sur deux hypothèses: le mélange de «taler», c’est-à-dire battre – qui renverrait au pétrissage – et de «mêler»; ou une piste du côté du tamisage de la farine, «tamisier» évoluant en «talemelier» par corruption. Le dictionnaire indique d’ailleurs: «On le constate, le tamis a servi à symboliser une activité qui a recouvert, au-delà du tamisage, la confection des produits issus de celui-ci.» Le Temps 11 septembre 2013

tanneur
Tapissier, tapissier garnisseur
Teinturier
Tixier ou texier, tissier : tisserand de linge ( ou de lange)
Tireur d’or

Tisserand, tisseur, tissier, tixier cf   définitions  cf illustrations                                                    
Tondeur de draps
Tordeur de draps

Toucheur de bétail :  Personne chargée d'accompagner, à pied, les animaux à la foire, au marché, à l'abattoir, ou de les diriger pour les travaux des champs...
Dictionnaire de L'Académie française 8e édition (1932-1935)  : celui qui conduit des bestiaux par troupe
Littré :- Toucheur, homme qui conduit les bœufs en troupe aux abattoirs.
           - Ouvrier qui conduit le cheval employé à faire mouvoir les machines (dans les houillères de la Loire, conducteur des chevaux dans les galeries souterraines.
TLF : Toucheur : celui qui conduit le bétail à l'aide d'un aiguillon[toucheur de bœufs : domestique de ferme chargé de guider les bœufs pour effectuer les travaux des champs; pour les labours, il menait les bœufs, avec un aiguillon,  pendant qu'un autre dirigeait la charrue.
]  -> toucheur de boeufs
Tréfileur

Tourneur en bois, en cuivre
Veloutier en soie
Vernisseur
vigneron : aux XVIII et XIX siècle, le vigneron, qui posséde d'autres terres cultivées, n' exploite parallèlement que quelques vignes.
Source de la nomenclature : éclats de bois.org (pour l'essentiel)
 pour la nomenclature, voir  Les activites d'autrefois : typologie
                   voir aussi :   Qui faisait quoi ? : les meuniers - huiliers - maréchaux ferrants...
                                    Les activités d'aujourd'hui : transports : les cars Moreau
                               et  ETAT CIVIL & GENEALOGIES FAMILIALES
                               ou  Histoire du village  
 
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